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Le Soldat Inconnu, isolé ...

Histoire et mémoire

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11/11/2016

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11 novembre 2016, à Paris,
La cérémonie, presque sous le soleil, a été simple, sobre et digne. L’évocation des 5 Morts pour la France depuis 12 mois fut dans la suite de la loi de 2012 pour que le 11 novembre, commémoration de la victoire et de la paix, soit aussi  la journée du souvenir de tous les Morts pour la France.
Deux tribunes étaient remplies en haut des Champs-Elysées, l’une gouvernementale plus VIP, l’autre dite du « monde combattant ». J’étais de ces derniers « happy few ».Ce qui me choque c’est l’impossibilité totale faite à la population d’approcher les trottoirs qui bordent la place du Général de Gaulle. Ce n’est pas la première fois ces dernières années et c’est bien triste. Les attentats penserez-vous mais « on » a su faire pour les « fans zone » du Champ de Mars, sans parler d’autres manifestations.
Quelle différence avec le 11 novembre 1968, encore une année agitée, rappel pour les plus jeunes. Je veux citer un passage du Figaro  de ce jour qui décrit les 5 grandes cérémonies les plus marquantes depuis 1918 :

«■ 1968, l'émouvant cinquantenaire

Le 11 novembre 1968, une foule énorme se déploie le long des Champs-Élysées. À 11 heures précises, toutes les cloches des villes de France retentissent comme lors du cessez-le-feu en 1918. Le chef de l'État participe à la messe de Te Deum de la Victoire dans la cathédrale Notre Dame. Dans son homélie le cardinal Feltin rappelle qu'en 1918, «le gouvernement d'alors n'avait pas assisté au Te Deum de la Victoire. Circonstance qui confère à celui du cinquantenaire, que le général de Gaulle a demandé en personne, un retentissement tout particulier». Dans l'après-midi un grand défilé militaire a lieu sur le cours de Vincennes. C'est une rupture avec les traditionnelles parades militaires sur les Champs-Élysées: «Pour rendre hommage au poilu , le chef de l'État avait voulu que cette cérémonie se passe dans un quartier populaire» note Le Figaro. Ce défilé s'ouvre par 40 soldats en pantalon garance et 80 poilus en bleu horizon. C'est un moment «grandiose» selon le journaliste. Le Général de Gaulle dépose une gerbe devant la tombe du soldat inconnu ainsi qu'une autre devant la statue de Georges Clemenceau. »
 
Le 1er Bataillon, la promotion Brunet de Sairigné, a ainsi défilé en 1968 de Vincennes à la Bastille dans une ambiance exceptionnelle, au milieu de la foule. Par moments en bordure de rang nos épaulettes touchaient presque les très nombreux spectateurs  réellement enthousiastes sur tout le parcours. Nous avons repris le métro pour Vincennes à la station Bastille et nous chantions. Sur le quai d’en face les voyageurs s’agglutinaient pour nous écouter. Nos camarades de l’EMIA enchainaient, une ambiance inoubliable.
 
Il n’y a pas de cérémonies nationales sans associer le peuple, la population !
C’est ma conviction.
La sécurité n’excuse pas tout !
Je reviendrai pour le Centenaire …
 
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