Le parrainage

par le général d'Armée Bruno Dary (72-74) - président de La Saint-Cyrienne

Devant la réussite du par rainage avec les promotions « Capitaine Goupil » et « De La France combat tante », et en liaison avec le commandement de l’Académie, La Saint-Cyrienne n’avait pas d’autre choix que de partager ces moments importants avec la communauté saint-cyrienne. Il faut avouer que nous avons su profiter d’une triple opportunité : tout d’abord, en ma qualité de président de La Saint-Cyrienne, j’avais su apprécier depuis plusieurs années l’importance du « parrainage », tant auprès des anciens que des jeunes, si bien que chacun repartait, heureux des moments vécus, mais toujours un peu tristes qu’ils fussent si courts. En outre, appartenant à la promotion « Linares » (1972-74), mes camarades et moi étions binômés avec « la France Combattante » et avec la promotion « Capitaine Goupil », c’est-à-dire le 1er bataillon actuel. Et enfin, la chronologie de la scolarité ayant évolué de façon importante ces dernières années, le parrainage devait s’adapter aux réformes actuelles et à venir, en coordination étroite avec le commandant de l’Académie. 

2e Bataillon

« MARE NOSTRUM » : La « Capitaine Desserteaux » met le cap sur Tunis !  

par les élèves-officiers Théophile d’Evry, Mayeul Cassan, 7 Hippolyte Boisson, Aymeric Yver – 

Alors que le bataillon termine son semestre 4, marqué par le CNEC et son intense préparation d’aguerrissement préalable, les projets individuels et de promotion se poursuivent. Ceux-ci sont une part intégrante de la scolarité et visent à mettre les élèves en situation de responsabilité dans une autonomie qu’ils doivent acquérir. Ici, quatre élèves de retour du CNEC quittant Mont-Louis et délaissant la vedette « Commandant Lefort » de Collioure pour un simple voilier, ils nous racontent leur odyssée en Méditerranée.

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Le parrainage : tradition de lien, mémoire en partage

par Par le général Bertrand Pâris - promotion « maréchal de Turenne » (1973-75), président du comité des archivistes de La saint-cyrienne

Au moment où les abonnés recevront leur Casoar, les promotions « Général Frère », « Maréchal de Turenne » et « Chef d’escadrons Raffalli » fêteront les 75e, 50e et 25e anniversaire de leur Pékin de Bahut (PdB). À cette occasion, ils parraineront la jeune promotion « Capitaine Desserteaux » qui sortira en 2026. Mais quel est ce parrainage ? Est-il réellement une composante des traditions saint-cyriennes ? Est-il collectif ? Individuel ? En quoi consiste-t-il ? 

Chargé de cette enquête, j’ai commencé par consulter la bibliographie saint-cyrienne qui ne m’a apporté aucun élément concret. 

Certes, il existe depuis la nuit des temps un binômage plutôt qu’un parrainage. Les rites ont parfois un peu varié, mais pour l’essentiel, la fine section des anciens composait un binôme en vue, pour un ancien dit « officier binôme », de déposer le précieux casoar sur la tête d’un bazar dit « bazar binôme » ; quelques maximes accompagnées d’illustrations griffonnées sur le cylindre de carton contenant les plumes constituaient le testament spirituel de l’ancien, et ce ad libitum. 

Aucune règle n’est fixée pour la poursuite des rapports entre les deux composantes du binôme au-delà du 2S. A minima, une photo conservée ou non par les intéressés vient immortaliser la cérémonie. Peu de binômes sont restés liés, les intéressés s’étant la plupart du temps séparés de façon définitive à l’issue de leurs séjours à Saint Cyr, Aix, Cherchell ou Coëtquidan. Les archives de La Saint-Cyrienne possèdent quelques-unes de ces photos.

Il y a un siècle, la guerre du Rif. L’apogée de la puissance militaire française de l’entre-deux-guerres

Par le colonel Claude Franc -  promotion « Maréchal de Turenne» (1973-75) 

En 1925, la France engage massivement ses forces dans la guerre du Rif, affrontement décisif contre le soulèvement mené par Abd el Krim au nord du Maroc. Sous la direction du maréchal Pétain, l’armée française mobilise doctrines, effectifs et moyens modernes dans ce qui restera l’une de ses dernières victoires militaires incontestées. Une opération exemplaire sur le plan tactique, mais dont les leçons furent vite oubliées, au prix fort. I l y a un siècle, à l’été 1925, la guerre du Rif rentrait dans sa deuxième phase, avec la mise à l’écart du maréchal Lyautey, la prise en main des opérations par le maréchal Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre et plus haute autorité militaire du pays, et l’exécution d’une planification opérationnelle fondée sur des principes de guerre aéroterrestre conventionnelle, tels que définis par l’Instruction d’emploi des grandes unités de 1921, laquelle codifiait les modes d’action qui avaient permis la victoire de 1918. C’est ainsi que si la guerre du Rif fut la seule et unique victoire indiscutable de l’armée française engagée dans une guerre coloniale, il faut savoir qu’elle fut gagnée uniquement en recourant à des modes d’action militaires, qui s’affranchissaient totalement de la population a établi la fortification permanente comme outil de rifaine (1) qui avait souvent pris fait et cause pour le Roghi, Abd el Krim, lequel visait la destitution du Sultan, inféodé à la puissance coloniale française et dont il voulait, naturellement, prendre la place. 

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La culture d’entreprise au service de l’efficacité opérationnelle

Par Jean-Baptiste Gardes - promotion « Général Vanbremeersch » (2001-04) 

Tous les Saint-Cyriens ayant effectué une reconversion dans le civil vous le diront : en phase de reconversion ou en transition professionnelle le meilleur réseau pour avoir un renseignement ou un conseil entreprises. À l’image d’un héritage entre pairs, la culture d’entreprise se transmet, s’adapte, et devient un vecteur essentiel de cohésion, d’engagement et, in fine, de performance. est celui des cyrards quelle que soit la génération sollicitée. A faire pâlir de jalousie les autres grandes écoles qui vantent le fameux réseau alumni dans leurs brochures. En effet, dans la vie de notre école, certaines valeurs traversent les générations et forgent un lien durable entre anciens et nouveaux élèves. Le parrainage, les échanges inter-promotions et plus généralement l’esprit de corps ne sont pas de simples traditions : ils incarnent une culture partagée, transmise, et surtout vivante. Ce même principe irrigue la vie des

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Quand un officier devient artisan : retour sur une transition réussie

Par Géraud de Boisset – promotion « capitaine Guilleminot (1975-77)

Saint-cyrien de la promotion « Général Callies » (1986-1989), Jean Panel a quitté le service actif il y a quinze ans pour se lancer dans une exaltante et audacieuse expédition : l’entreprenariat. Après s’être formé en acquérant un CAP de menuiserie, il reprend une entreprise artisanale. Avec son équipe, il fait évoluer l’activité de la société jusqu’alors orientée sur la pose, en la spécialisant dans les domaines exigeant de la rénovation et la fabrication de fenêtres. Le savoir-faire de la société est reconnu en 2023 par l’obtention du label d’excellence « maîtres artisans ». Il nous explique ici combien l’aventure est l’ADN du cyrard.

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